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un soufle de vent dans la nuit
14 juin 2008

SOMMES NOUS DEJA A MOITIÉ ' CUITS ' ?

Conte à méditer 

Olivier Clerc, écrivain et philosophe, a envoyé un petit conte d'une grande richesse d'enseignement.

Il s'agit du principe de la grenouille chauffée :

Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.

Elle est bientôt tiède.
- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.

L'eau est maintenant chaude.
- C'est  un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.

L'eau est cette fois vraiment chaude.
- La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait  rien.

- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte .

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.
Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...

Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits,  donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.

SOMMES NOUS DEJA A MOITIÉ ' CUITS ' ?

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Commentaires
P
tiens c'est rigolo on a parlé de cette téhorie il y a très peu de temps avec un collègue...comme quoi...l'eau commence à bouillir
B
Obligés de voir<br /> impossible de fuir<br /> les pires abattoirs<br /> et les lignes de mire<br /> De la rage aux sanglots<br /> l’amertume coule à flots<br /> pour enrober ces mots<br /> qui nous percent la peau<br /> pour élimer ces crocs<br /> rongeurs d’oripeaux<br /> Obligés de voir<br /> impossible de détruire<br /> les murs sans parloirs<br /> et les prisons de cire<br /> Des carnages aux caniveaux<br /> le sang coule à flot<br /> pour mater les égaux<br /> qui relèvent le dos<br /> pour dépecer les zoros<br /> brûleurs de drapeaux<br /> Obligés de voir<br /> impossible de s’enfuir<br /> des jours sans y croire<br /> dans un monde qui « s’empire »<br /> Sécurisés dans de hautes tours<br /> on tue de l’autre côté de la porte<br /> les cris montent de nos cours<br /> et la pub couvre les mortes<br /> pendant que bullent les vautours<br /> Obligés de boire<br /> impossible de réécrire<br /> les égouts de l’histoire<br /> et ses poisons qui déchirent<br /> Etouffés à triple tour<br /> aucune voix ne porte<br /> nombre d’insoumis tournent court<br /> et sombrent avec les idées mortes<br /> pour que vivent les riches autours<br /> On ne veut rien faire <br /> on ne peut rien faire<br /> les caméras sont partout<br /> et la prison au bout<br /> Obligés de tout refaire<br /> impossible de se taire<br /> obligés d’agir <br /> impossible de partir<br /> d’avancer dans la peur<br /> parce qu’on pense être seul<br /> peur de tout perdre<br /> de se perdre<br /> de se retrouver<br /> ensemble<br /> libérés.
K
j'espère que non... La résistance individuelle suffira-t-elle?
un soufle de vent dans la nuit
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