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un soufle de vent dans la nuit
29 octobre 2005

QUAND ON N'A QUE L'AMOUR

races3

QUAND ON N'A QUE L'AMOUR

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

Jacques Brel

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Commentaires
N
HYMNE AU SOLEIL<br /> <br /> Vous avez pris pitié de sa longue douleur !<br /> Vous me rendez le jour, Dieu que l'amour implore !<br /> Déjà mon front couvert d'une molle pâleur,<br /> Des teintes de la vie à ses yeux se colore ;<br /> Déjà dans tout mon être une douce chaleur<br /> Circule avec mon sang, remonte dans mon coeur<br /> Je renais pour aimer encore !<br /> <br /> Mais la nature aussi se réveille en ce jour !<br /> Au doux soleil de mai nous la voyons renaître ;<br /> Les oiseaux de Vénus autour de ma fenêtre<br /> Du plus chéri des mois proclament le retour !<br /> Guidez mes premiers pas dans nos vertes campagnes !<br /> Conduis-moi, chère Elvire, et soutiens ton amant :<br /> Je veux voir le soleil s'élever lentement,<br /> Précipiter son char du haut de nos montagnes,<br /> Jusqu'à l'heure où dans l'onde il ira s'engloutir,<br /> Et cédera les airs au nocturne zéphyr !<br /> Viens ! Que crains-tu pour moi ? Le ciel est sans nuage !<br /> Ce plus beau de nos jours passera sans orage ;<br /> Et c'est l'heure où déjà sur les gazons en fleurs<br /> Dorment près des troupeaux les paisibles pasteurs !<br /> <br /> Dieu ! que les airs sont doux ! Que la lumière est pure !<br /> Tu règnes en vainqueur sur toute la nature,<br /> 0 soleil ! et des cieux, où ton char est porté,<br /> Tu lui verses la vie et la fécondité !<br /> Le jour où, séparant la nuit de la lumière,<br /> L'éternel te lança dans ta vaste carrière,<br /> L'univers tout entier te reconnut pour roi !<br /> Et l'homme, en t'adorant, s'inclina devant toi !<br /> De ce jour, poursuivant ta carrière enflammée,<br /> Tu décris sans repos ta route accoutumée ;<br /> L'éclat de tes rayons ne s'est point affaibli,<br /> Et sous la main des temps ton front n'a point pâli !<br /> <br /> Quand la voix du matin vient réveiller l'aurore,<br /> L'Indien, prosterné, te bénit et t'adore !<br /> Et moi, quand le midi de ses feux bienfaisants<br /> Ranime par degrés mes membres languissants,<br /> Il me semble qu'un Dieu, dans tes rayons de flamme,<br /> En échauffant mon sein, pénètre dans mon âme !<br /> Et je sens de ses fers mon esprit détaché,<br /> Comme si du Très-Haut le bras m'avait touché !<br /> Mais ton sublime auteur défend-il de le croire ?<br /> N'es-tu point, ô soleil ! un rayon de sa gloire ?<br /> Quand tu vas mesurant l'immensité des cieux,<br /> 0 soleil ! n'es-tu point un regard de ses yeux ?<br /> <br /> Ah ! si j'ai quelquefois, aux jours de l'infortune,<br /> Blasphémé du soleil la lumière importune ;<br /> Si j'ai maudit les dons que j'ai reçus de toi,<br /> Dieu, qui lis dans les coeurs, ô Dieu ! pardonne-moi !<br /> Je n'avais pas goûté la volupté suprême<br /> De revoir la nature auprès de ce que j'aime,<br /> De sentir dans mon coeur, aux rayons d'un beau jour,<br /> Redescendre à la fois et la vie et l'amour !<br /> Insensé ! j'ignorais tout le prix de la vie !<br /> Mais ce jour me l'apprend, et je te glorifie !<br /> <br /> <br /> Alphonse de Lamartine
P
bisous
un soufle de vent dans la nuit
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